Agrégateur

Né sur les réseaux sociaux, le mouvement « Bloquons tout » s’est exprimé un peu partout en France ce mercredi. Retour en images sur cette journée agitée

Les forces de l’ordre sont intervenues dans tout le pays, mercredi 10 septembre, parfois avec violence, pour empêcher le mouvement de bloquer des lieux stratégiques. Aucun blessé grave n’a, pour l’heure, été signalé, mais de nombreuses interpellations ont eu lieu.

Des propos homophobes, tenus par le nouveau premier ministre en 2012, refont surface. S’il dit avoir «cheminé» depuis, certaines de ses récentes alliances politiques montrent qu’il ne rechigne pas à s’associer avec la frange «Manif pour tous» de la droite catholique conservatrice.

« Je pense que ce qu’a fait Nétanyahou hier, c’est d’avoir tué tout espoir pour les otages », a déclaré Mohammed Ben Abderrahmane Al Thani, à la chaîne américaine CNN. L’armée israélienne, qui continue de frapper la bande de Gaza, a bombardé le Yémen, mercredi, faisant au mois 35 morts, selon les houthistes.

Entre 11 et 20 drones ont violé l’espace aérien polonais lors d’une attaque russe, selon Varsovie, qui a demandé à l’OTAN d’activer l’article 4 de son traité, prévoyant des consultations entre alliés. « Il n’y avait aucune intention d’attaquer des cibles sur le territoire polonais », a assuré le ministère de la défense russe, sans pour autant confirmer l’existence de ces drones.

Dès l’aube, des militants se sont donné rendez-vous à l’Ile Egalité, un lieu de solidarités autogéré à Villeurbanne, pour nourrir les bloqueurs. La Confédération paysanne a fait le lien avec des producteurs partenaires pour fournir les denrées.

L’essentiel des informations du jour sur la guerre entre le Hamas et Israël.

Dans son discours sur l’état de l’Union prononcé mercredi, la présidente de la Commission a donné des gages aux forces pro-européennes censées la soutenir. Ses annonces n’ont cependant pas convaincu la gauche et les écologistes, qui ont pointé ses nombreuses contradictions.

Dans la capitale girondine, on comptait 6 000 participants selon la préfecture. De la place des Quinconces à celle de la Victoire, des étudiantes infirmières ont donné rendez-vous le 18 septembre, des lycéens en colère ont parlé de dystopie et la pluie n’a pas refroidi les ardeurs.

La France ne s’est pas retrouvée bloquée ni à l’arrêt, mercredi. Pour autant, de nombreuses actions ont eu lieu toute la journée partout dans le pays, avec des rassemblements d’ampleur dans certaines villes – entre 197 000 et 250 000 personnes ont été recensées – et une très forte présence des forces de l’ordre.

Le prince Harry, en froid avec sa famille, est arrivé mercredi à Clarence House, la résidence londonienne du roi Charles III

Si la France n’a pas été à l’arrêt ce 10 septembre, les actions, blocages et rassemblements ont été bien visibles dans le pays, tout comme la répression du mouvement par les forces de l’ordre. Au lendemain de la nomination d’un nouveau premier ministre, la colère s’est cristallisée sur le chef de l’État, Emmanuel Macron, et sa politique.

Réunis jusqu’à dimanche au Salon de l’auto à Munich, les entreprises européennes réclament un assouplissement de l’objectif 100 % électrique pour les voitures neuves d’ici dix ans. Quitte à retarder la décarbonation des transports, et malgré les ventes en hausse.