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En poste à Matignon depuis le 10 septembre, le Premier ministre a dévoilé une première liste de 18 membres de son gouvernement ce dimanche, avant sa déclaration de politique générale attendue mardi. Une majorité d’entre eux, dont les principaux poids lourds du gouvernement Bayrou, ne changent pas de portefeuille.

La rédaction de «Libération» récapitule les principales actualités du week-end du 4 et 5 octobre.

Successeur de l’ancien socialiste François Rebsamen, le député de l’Oise a été nommé dimanche 5 octobre ministre de l’Aménagement du territoire, de la Décentralisation et du Logement.

Une dizaine de reconduits (Retailleau, Darmanin, Dati…), des revenants (Le Maire aux Armées, Lescure à l’Economie et Woerth à l’Aménagement du territoire) et deux nouveaux… Près d’un mois après son arrivée à Matignon, le Premier ministre a dévoilé dimanche 5 octobre une première salve de 18 ministres. A peine renommé, Retailleau interroge la participation des LR.

Le Premier ministre a nommé ce dimanche soir une première salve de 18 membres, 26 jours après son arrivée à Matignon, un record. Une seconde annonce, avec les autres membres de l’exécutif, est attendue dans les prochains jours.

A partir de ce lundi, Israéliens et représentants du Hamas négocieront sur la première phase du plan de paix de Trump, portant sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages contre des prisonniers palestiniens.

Titulaire du poste depuis septembre 2024, la fidèle macroniste hérite du même portefeuille que dans le gouvernement de François Bayrou, avec la Biodiversité, la Forêt, la Mer et la Pêche.

L’institution parisienne a fait salle comble en mettant en scène le procès d’un des peintres les plus célèbres du XIXe siècle, mis en cause pour son chef-d’œuvre «le Déjeuner sur l’herbe», qui fit scandale lors de sa présentation.

Le député du Val-de-Marne, à la fois très politique et connaisseur de la technique budgétaire, devient, à 38 ans, ministre des Relations avec le Parlement.

Les négociations au Caire ce lundi 6 octobre ont de réelles chances d’aboutir à l’adoption d’un plan de paix, avec la promesse de la libération des derniers otages et l’arrêt des bombardements sur l’enclave palestinienne. L’heure reste toutefois à la prudence.

Un seul des 51 hommes condamnés en première instance comparaîtra à partir de ce lundi 6 octobre devant la cour d’appel de Nîmes. Un procès diamétralement différent du précédent, qui suscite toujours un engouement médiatique et populaire.

Dimanche 5 octobre, le Premier ministre a nommé à sa succession aux Armées son ami de longue date. Un poste plutôt confortable pour l’ancien locataire de Bercy au bilan très critiqué.

Elle devra notamment gérer l’adoption périlleuse du prochain projet de loi de finances de la Sécurité sociale, mais aussi s’emparer des déserts médicaux et de la fin de vie.

L’ancienne Première ministre est maintenue à son poste rue de Grenelle, qu’elle occupe depuis décembre 2024. Crise d’attractivité dans l’enseignement, santé mentale des élèves, surexposition aux écrans… De nombreux chantiers l’attendent.

Arrivé au ministère de l’Intérieur en septembre 2024, celui qui est désormais président de LR est reconduit par le Premier ministre. Face à une faible activité législative, il profite de son poste pour construire sa stature politique.

Le Garde des Sceaux, en poste depuis décembre 2024, est reconduit dans ses fonctions par le Premier ministre, Sébastien Lecornu, dans un contexte où les attaques contre les magistrats se multiplient.

Le polytechnicien de 58 ans, déjà habitué à naviguer dans les couloirs du ministère de l’Economie, aura la lourde tâche de faire adopter le budget 2026 sans 49.3. Opposé à la taxe Zucman, «contre-productive et inopérante», il veut réduire la dépense publique pour maîtriser le déficit français.

Adaptée du film culte de Roger Corman, la comédie horrifique refait un tour de piste sous la forme d’un spectacle musical tonique agencée par le tandem Hecq-Lesort.

Le photojournaliste de 37 ans a été tué vendredi 3 octobre dans une attaque de drones dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine.

Alors que les deux hommes tués vendredi soir 3 octobre sont des victimes collatérales du trafic de stupéfiants, les riverains plaident pour la prévention et ne croient pas à la surenchère sécuritaire.