France - Libération - Economie

Nées de revendications sociales, les manifestations de la jeunesse marocaine ont rapidement pris une dimension politique, avec des appels explicites à la chute du gouvernement d’Aziz Akhannouch, observe le sociologue marocain Mehdi Alioua.

Sans nier le recul de la mobilisation ce jeudi, les responsables syndicaux se projettent dans le temps parlementaire qui va prochainement s’ouvrir autour du budget. Et continuent de rejeter les pistes privilégiées par Sébastien Lecornu.

La rédaction de «Libération» récapitule les principales actualités de la journée du 2 octobre.

Une cinquantaine de jeunes ont dû faire une course d’orientation, dévêtus, par moins de 10°C. Une enquête a été ouverte mercredi 1er octobre pour «bizutage aggravé, mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires en réunion».

Appuyés par les députés d’extrême droite, les macronistes et la droite ont repris la commission des affaires économiques et celle des affaires culturelles, ce jeudi 2 octobre.

Comme le 10 et le 18 septembre, des manifestants s’étaient réunis pour dénoncer les livraisons d’Eurolinks, accusée de fournir des composants militaires à l’armée israélienne.

A Medellín, l’accès au logement des classes populaires dépend aujourd’hui des cartels qui ont pris, depuis une dizaine d’années, le contrôle du marché foncier et immobilier informel.

Un commissariat de la capitale britannique est étrillé ce jeudi 2 octobre après la diffusion d’un reportage en caméra cachée sur sept mois montrant les comportements brutaux d’agents. Le Premier ministre a appelé à une réponse «forte», après plusieurs scandales similaires.

Les ministres de l’Education nationale passent, mais rien ne se passe. Les drames se succèdent, et le prof bashing se poursuit, alerte l’essayiste et enseignant Johan Faerber.

L’homme aurait foncé sur la foule et poignardé des passants dans la banlieue nord de la ville britannique avant de se faire tirer dessus par les forces de l’ordre, a annoncé la police ce jeudi 2 octobre. Deux personnes ont été arrêtées.

Ils étaient jugés à huis clos depuis lundi 29 septembre par le tribunal pour enfants de Dunkerque pour l’assassinat de Philippe C., un jeune homme de 22 ans, tabassé à mort en avril 2024.

Une vingtaine d’employés de l’entreprise spécialisée dans la production d’aciers, placée en redressement judiciaire, se sont joints aux 5 000 manifestants à Metz, ce jeudi. Au total, près de 760 emplois sont menacés.

En pleine polémique sur les notes de frais de la maire de Paris, Anne Hidalgo, «Libération» a pu consulter en exclusivité les dépenses de représentation de l’ensemble des maires d’arrondissement et en analyser le détail. Nos révélations montrent que l’utilisation des fonds publics parisiens par les élus est variée, surprenante, voire extravagante.

Dans sa première prise de parole depuis le début de la mobilisation il y a six jours, le Premier ministre, Aziz Akhannouch, a annoncé la mort de trois manifestants dans le sud du pays. De nouveaux rassemblements devaient avoir lieu jeudi soir 2 octobre.

Un tribunal a estimé ce jeudi 2 octobre que les deux plateformes de Meta «ne permettent pas aux Néerlandais de faire des choix libres et autonomes» quant à l’utilisation des algorithmes.

Le détail des dépenses des maires d’arrondissement de Paris, que «Libération» a pu consulter en exclusivité, révèle autant des excès individuels que la persistance d’une culture politique hors-sol, incapable de comprendre le quotidien des citoyens.

L’institution culturelle promise par Emmanuel Macron en 2021 inaugure samedi 4 octobre son point de chute pour deux ans, un atelier de 800 m² du Xe arrondissement, et annonce une programmation résolument pluridisciplinaire.

Un millier de personnes ont manifesté ce jeudi dans la préfecture des Côtes-d’Armor. Un chiffre en nette baisse par rapport au 18 septembre. La faute, entre autres, au flou entretenu par Sébastien Lecornu sur son futur budget.

A Copenhague, ce jeudi 2 octobre, le président français a appelé à détruire les drones s’aventurant dans l’espace aérien européen et à adopter une stratégie commune contre les pétroliers russes illégaux.

Le fondateur Michel Piron avait été mis en examen en 2022 pour complicité de viol et traite d’être humain en bande organisée, après le recrutement d’une femme en 2013. Pour les magistrats, le visionnage «ne permettait pas de discerner de signes évidents d’absence de consentement».